Indispensable pour continuer à profiter du meilleur rendement, le ramonage d’un poêle à bois permet également de prévenir les risques d’incendie et d’intoxication. Il doit donc être réalisé très régulièrement et en parallèle d’un entretien régulier de la vitre et des parois intérieures.
Pourquoi ramoner un poêle ?
Un feu qui a du mal à prendre et qui s’étouffe rapidement, un tirage de plus en plus insatisfaisant, un conduit de plus en plus encrassé : loin d’être accessoire, le ramonage d’un poêle à bois est nécessaire à son bon fonctionnement mais également à votre sécurité !
Pour respecter les lois en vigueur, il est nécessaire de faire effectuer deux ramonages au cours de l’année, soit :
- Un ramonage en période de chauffe, donc durant la saison hivernale,
- Un ramonage hors de la période de chauffe (généralement avant l’hiver).
Si votre poêle à bois est l’unique source de chauffage de votre logement, un ramonage supplémentaire peut être envisagé au cours de l’année.
Bon à savoir : suite au ramonage de votre poêle, le professionnel vous remet un certificat de ramonage, un document à conserver pendant au moins deux ans et à fournir aux assurances en cas d’accidents.
Les différentes techniques de ramonage
Le ramonage d’un poêle à bois doit être effectué par des professionnels qualifiés. Selon la configuration des conduits, trois techniques peuvent alors être adoptées :
- Le ramonage par le bas: comme son nom l’indique, il est effectué depuis l’intérieur du logement.
- Le ramonage par le haut : pour le réaliser, le professionnel se place sur le toit de la maison. La technique est plus dangereuse mais moins salissante pour l’intérieur du logement.
- Le ramonage par le bas et par le haut : cette technique est adoptée dans le cas des conduits présentant plusieurs coudes et nécessite l’intervention de plusieurs professionnels.